L’intervention
L’augmentation mammaire consiste à mettre en place une ou deux prothèses mammaires. Elle peut être associée à une plastie mammaire en cas de distension cutanée importante, et s’envisage aussi pour corriger une asymétrie congénitale ou dans le cadre d’une reconstruction après cancer du sein.
-
Durée : environ 1 à 2 heures.
-
Hospitalisation : 24 à 48 heures.
Voies d’abord possibles (incision de 3 à 4 cm, discrètement dissimulée) :
-
Péri-aréolaire : sur le pourtour de l’aréole,
-
Sous-mammaire : dans le sillon sous le sein,
-
Axillaire : dans le creux de l’aisselle.
Position de l’implant :
-
Rétro-glandulaire (sous la glande) : nécessite une épaisseur tissulaire et une élasticité cutanée suffisantes.
-
Rétro-pectorale / rétro-musculaire (sous le muscle grand pectoral) : offre souvent un rendu plus naturel, les prothèses étant moins visibles et moins palpables.
Le chirurgien explique à chaque patiente la technique la plus adaptée à son anatomie et à ses objectifs.
Suites opératoires
-
Douleurs modérées à marquées les premiers jours, surtout en position rétro-musculaire → antalgiques prescrits.
-
Œdème et ecchymoses, gêne à l’élévation des bras : fréquents au début.
-
Mise en place d’un soutien-gorge de contention au premier pansement ; port jour et nuit pendant ~1 mois.
Résultats
-
Le volume est visible immédiatement, mais le résultat n’est pas définitif dans l’immédiat.
-
Après environ 6 semaines, le temps que les tissus dégonflent et s’assouplissent, l’aspect se stabilise et le rendu devient plus naturel.