L’intervention :
L’anesthésie peut être « locale pure » surtout pour les paupières supérieures mais le plus souvent il est préférable de réaliser une « neuroleptanalgésie » associée à une anesthésie locale, approfondie par des tranquillisants administrés par voie intraveineuse.
La durée de l’intervention varie d’une demi-heure à 2h et l’hospitalisation de 24 heures.
Paupière supérieure : Le chirurgien réalise une incision, qui suit le repli normal de la paupière, dans le but de retirer l’excès de peau, et les poches graisseuses si nécessaire.
Paupière inférieure : L’incision longe le rebord ciliaire. Les poches graisseuses en excédant sont retirées. Habituellement, la quantité de peau retranchée est minime.
Les cicatrices ne sont pas visibles. À la paupière supérieure, l’incision suit le repli normal de la paupière, elle sera donc camouflée dans un pli naturel. À la paupière inférieure, l’incision longe le rebord ciliaire. Il est possible de passer par la conjonctive de l’œil : dans ce cas aucune cicatrice n’est visible.
Les suites opératoires :
La blépharoplastie est généralement peu douloureuse. Un œdème et des ecchymoses (bleus) peuvent, temporairement, empêcher de fermer complètement les yeux pendant le sommeil. Un larmoiement excessif peut également survenir au début de la cicatrisation. Il faut attendre une dizaine de jours avant de porter à nouveau vos verres de contact et 8 jours pour appliquer votre maquillage habituel.
Un bandeau avec des compresses glacées est laissé en place quelques heures. Des gouttes ophtalmiques aident à la lubrification de l’œil.
L’exposition au soleil et la reprise des activités sportives sont déconseillées avant 30 jours.
Résultats :
Un délai de 3 à 6 mois est nécessaire pour apprécier le résultat. C’est le temps nécessaire pour que les tissus aient retrouvé toute leur souplesse et que les cicatrices se soient estompées au mieux.
L’ablation des « poches » est pratiquement définitive, et ces dernières ne récidivent habituellement jamais.